Dernière mise à jour le 25 mai 2023

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----------------------Vagabondage en Italie-----------------------

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Cette année 2020 est une année hors normes avec la pandémie du coronavirus qui nous a confiné pendant plus de deux mois. Le grand relâchement de l'été est aussi la période de tous les risques et la rentrée du mois de septembre nous fait craindre le pire. Pourtant il nous faut vivre et nous mettons rapidement au point un voyage qui nous permette de nous rapatrier rapidement, sans avoir recours à un ferry, si les conditions sanitaires l'imposaient.

L'Italie qui avait beaucoup souffert de la vague de la covid19, était à présent un des pays où la pandémie a le plus régressé, aussi elle réunissait tous les critères sécuritaires pour permettre un voyage.

Suite aux renseignements sur les sites du gouvernement et des régions italiennes, nous avons satisfait aux obligations administratives qu'ils imposaient et nous voilà prêts pour un nouveau vagabondage.

 

Mercredi 2 septembre – Clermont-Ferrand – Thueyts = 190 km

 

Nous avons rendez-vous demain dans le Queyras avec nos amis Claude et Dany, mais nous avons préféré faire le parcours sur 2 jours afin de profiter au mieux de cette première sortie. Ce n'est pas tout à fait vrai car nous avions fait un petit tour dans l'Aubrac au mois de juin !!!

Thueyts (prononcer Tueille) est une commune située dans le parc naturel des Monts de l'Ardèche. Le village est perché sur une coulée basaltique qui surplombe l'Ardèche. Nous avions déjà fait halte sur l'aire CC de ce village, donc nous savions que nous pourrions y passer la nuit.

 

Jeudi 3 septembre – Thueyts – Molines en Queyras = 300 km

 

L'aire de Thueyts est abondamment remplie de camping-cars à tel point que le terrain de foot voisin sert d'annexe. Nous reprenons la route qui longe l'Ardèche et traversons le Rhône à Donzère. Puis nous longeons l'Eygues et nous nous arrêtons à L'épine pour déjeuner et attendre nos amis qui nous suivent.

Nous cheminons en tandem jusqu'à Molines où une vaste aire nous attend.

Nous sommes à 1735 m d'altitude et la fraîcheur de la soirée se fait sentir.

 

Vendredi 4 septembre – Molines en Queyras – Col Agnel - Chianale (Piemont) - Brugnato (Ligurie) = 316 km

 

Ce matin le thermomètre affiche 5°C . Avant de partir nous faisons le plein d'eau à la fontaine , puis nous attaquons la montée du col Agnel (altitude 2744 m). La vallée qui y mène est magnifique et nous stoppons au sommet pour admirer le point de vue et notamment le Mont Viso. Epoustouflant d'autant plus que la météo est parfaite.

La descente côté italien est au moins aussi belle que le versant français et chose bizarre les marmottes sont moins farouches que chez nous et on peut les voir courir très près de la route.

Nous faisons halte au bord du lac de Castello-Pontechianale pour partager le café avec nos amis.

Nous passons Cuneo et empruntons l'autoroute jusqu'à l'aire de Brugnato.

 

Samedi 5 septembre – Brugnato – Colleferro Scalo (Latium) = 467 km

 

Journée d'autoroute, et en Italie c'est toujours un peu plus stressant que chez nous car il y a beaucoup de circulation, beaucoup de camions qui se doublent et beaucoup de tunnels et de ponts.

 

Dimanche 6 septembre – Colleferro Scalo – Praia a Mare (Calabre) = 370 km

 

Hier soir, lorsque nous sommes arrivés à l'aire de Colleferro Scalo, un employé nous a conseillé d'aller stationner derrière l'hôtel. Grand bien nous a pris de suivre son conseil, car nous avons passé une nuit au calme, loin des camions qui fréquentent ce vaste parking.

Encore une journée d'autoroute. Pour descendre à Praia Mare il faut quitter l'autoroute et suivre une route sinueuse et dotée de nombreux ouvrages d'art.

Nous arrivons au bivouac sur le parking le long de la mer.

Il fait chaud et la mer nous tend les bras pour aller se rafraîchir. Un petite baignade nous permet d'apprécier la douceur de l'eau.

 

Lundi 7 septembre – Praia a Mare – Gizzeria Lido (Calabre) = 124 km

 

Nous prenons la route qui longe la mer.

Nous arrivons à Gizzeria Lido en début d'après midi, cela nous permet de faire une balade à travers la ville et au passage de manger notre première glace.

Comme nous stationnons au bout de la promenade, nous pouvons faire le plein d'eau au robinet caché dans la barrière de la plage.

 

Mardi 8 septembre – Gizzeria Lido – Villa San Giovanni - Messine (Sicile) -  Taormina = 176 km

 

Une petite baignade avant de partir nous fait une nouvelle fois apprécier la douceur de l'eau.

Par l'autoroute nous gagnons Villa San Giovanni où nous prenons le ferry pour gagner la Sicile. La traversée (91 € AR) dure une bonne heure et nous débarquons dans un nouveau terminal au sud de Messine. Cela évite la longue et fastidieuse traversée de cette ville grouillante. Nous arrivons au bivouac de Nizza di Sicilia, mais la police municipale vient nous signaler que cela n'est plus possible.

Nous longeons la côte à la recherche d'un autre point de chute et finalement nous arrivons au parking inférieur de Taormina.

 

Mercredi 9 septembre – Taormina – Refuge Citelli = 52 km

 

Depuis le parking nous empruntons le sentier qui nous mène à la ville haute. Il est à flanc de falaise et est très pentu. Il fait chaud et nous prenons notre temps pour monter. Au fur et à mesure de la montée le spectacle se fait de plus en plus beau.

Nous déambulons dans les ruelles de Taormina et allons jusqu'au théâtre grec. A l'entrée un vigile nous prend la température, c'est la première fois que cela se produit.

Cet édifice est très bien conservé et superbement situé : il domine la mer et est un super spot pour observer l'Etna.

Nous redescendons de Taormina pour aller déjeuner, puis nous prenons la route de l'Etna.

C'est toujours impressionnant de monter vers un volcan, surtout lorsque la route est tracée à travers la lave des anciennes coulées.

Nous allons passer la nuit à proximité du refuge Citelli (altitude 1740 m). La nuit sera calme et nous serons gardés par un gros chien de berger qui est venu se faire soigner une patte et quémander un peu de nourriture.

 

Jeudi 10 septembre – Refuge Citelli - Station de ski de fond de l'Etna = 9 km

 

Nous nous déplaçons de quelques km pour mieux observer le sommet de l'Etna. Pour cela nous allons sur le parking de la station de ski de fond.

Bien entendu en cette période l'année nous sommes les seuls sur ce grand parking, mais de là nous pouvons observer la pointe sommitale de l'Etna et voir la fumée sortir du cratère.

Dans l'après midi nous partons, sur les pistes de ski de fond, faire une balade à pied à travers bois d'environ 4 km.

 

Vendredi 11 septembre – Station de ski de fond de l'Etna – Capo Negro (Sicile) = 170 km

 

Ce matin l'Etna est dans le brouillard et la météo est défavorable pour les prochains jours. Nous quittons donc notre bivouac en suivant la route qui fait le tour du massif.

Passage à Randazzo pour faire le plein d'eau puis arrêt à Giaconia pour déjeuner. Puis nous gagnons Capo Negro par l'autoroute, où nous sommes à 16h.

Nous sommes près de la mer et nous pouvons nous baigner , d'autant qu'il fait 30°C.

 

Samedi 12 septembre – Capo Negro – Porto Palo (Sicile) = 40 km

 

Après la baignade matinale nous prenons la route pour Porto Palo. En chemin nous faisons un arrêt au Lidl d'Avolla.

Porto Pallo est un petit port de pêche, qui a gardé une certaine activité. Coin extrème au sud de la Sicile.

Nous stationnons au bord du bassin , mais la rue est juste derrière les camping-cars et il y a beaucoup de circulation. Cette circulation ne s'arrêtera pas durant la nuit.

 

Dimanche 13 septembre – Porto Palo – Santa Maria del Focallo (Sicile) = 25 km

 

Nous avons découvert un robinet à proximité de notre stationnement aussi nous faisons le plein d'eau avant de partir.

Direction l'étape suivante qui n'est pas très loin. C'est un parking d'accès à une immense plage avec un restaurant et un club nautique.

En début d'après midi un orage éclate puis succède la pluie. Nous jouons à la manille.

 

Lundi 14 septembre - Santa Maria del Focallo – Parc de Gela (Sicile) = 103 km

 

Il a plu une grande partie de la nuit et ce matin le ciel est voilé. La température a bien chuté et se situe à 25°C.

Nous faisons une longue promenade sur la plage de sable fin. Il y a quelques baigneurs au club nautique et l'animateur encourage ses clients au porte-voix.

En début d'après midi nous levons le camp pour rejoindre le parc naturel de Gela. La route qui longe la mer est bordée de détritus et montre le mauvais côté de la Sicile.

Le parc de Gela est un îlot au milieu d'une région très industrialisée. Nous rentrons dans le parc et allons stationner vers le bâtiment des gardes.

En soirée promenade sur un sentier qui suit la rive du lac au milieu des roseaux.

 

Mardi 15 septembre – Parc de Gela – Selinunte (Sicile) = 165 km

 

La nuit a été très calme. Il fait déjà très chaud. Nous reprenons la route qui au fil des kilomètres devient plus propre et plus touristique en s'approchant d'Agrigente.

Nous nous approvisionnons peu avant dans un Lidl toujours similaire à ceux de chez nous, ce qui facilite les achats.

Nous nous garons sur le parking proche du site archéologique. Il y a peu d'ombre et profitons de celle de quelques arbres car il fait de nouveau très chaud .

 

Mercredi 16 septembre – Selinunte – San Vito lo Capo (Sicile) = 110 km

 

Nous allons à pied jusqu'à l'entrée du site et continuons le trajet jusqu'au temple érigé pour la déesse Héra qui est dans un bon état de conservation avec ses 38 colonnes. Autour d'autres temples qu'il faut imaginer vu leur état de ruine.

Puis nous traversons tout le site pour grimper à l'acropole qui surplombe la mer, mais il ne reste pas grand chose de ce dédale de pierres.

Nous profitons du petit train pour revenir au point de départ.

L'après midi nous faisons route vers San Vito.

Grosse déception : le petit parking en bordure de mer que nous avions fréquenté dans un autre voyage, est à présent intégré dans une réserve du littoral. Il nous faut donc aller au grand parking à l'entrée de la réserve.

Depuis plusieurs jours nous sommes inquiets car la batterie auxiliaire du camping-car ne se recharge pas. Appel à l'assistance qui après diagnostic nous conseille de se brancher sur le 220 V. Il faut donc se rendre dans un camping.

Nous voilà installés au camping El Bahira à l'entrée de San Vito lo Capo

 

Jeudi 17 septembre – San Vito lo Capo – Cefalu (Sicile) = 180 km

 

Nous rappelons l'assistance pour faire le point après recharge de la batterie : il y a un problème de charge de la batterie auxiliaire par l'alternateur. Il faut consulter la concession Pilote de Sicile à Randazzo.

Nous quittons le camping et retournons au parking de la réserve du littoral où nous déjeunons et profitons de la plage pour aller nous rafraîchir par une bonne baignade.

Nous faisons la route puis l'autoroute jusqu'à Cefalu, où nous retrouvons le bivouac du port.

 

Vendredi 18 septembre – Cefalu – Randazzo – Castiglione di Sicilia (Sicile) = 156 km

 

Nous sommes 6 camping-cars sur ce parking et pourtant des jeunes en mobilette bruyante viennent écouter de la musique et bavarder près des véhicules !!!

Départ tôt par l'autoroute jusqu'au Cap d'Orlandi puis route de montagne pour gagner Randazzo. A 11 h nous sommes chez le concessionnaire Pilote. Il nous dit de laisser le CC et de revenir à 16h.

Nous recherchons un restaurant avec difficultés. Finalement on se rabat sur un établissement pour manger des pâtes siciliennes. Nous allons boire le café sur la place près du stade où nous avions fait le plein d'eau la semaine dernière.

A 16h nous récupérons le CC et direction Castiglione di Sicilia à la recherche d'un bivouac. Ce sera à côté du pont qui franchit l'Alcantara.

Comme il n'est pas tard nous faisons une petite balade sur le chemin qui monte et nous cueillons des figues.

 

Samedi 19 septembre – Castiglione di Sicilia – Messine - Villa San Giovani (Calabre) -  Anna = 130 km

 

Ce sont souvent les bivouacs impromptus qui sont les plus calmes et les meilleurs et nous avons pu nous reposer traquilement . En plus ce matin il fait frais pour rouler. Aujourd'hui, nous quittons la Sicile et embarquons à Messine , pour rejoindre le continent à Villa San Giovani. Route très sinueuse jusqu'à Messine.

Grosses difficultés pour accéder au port d'embarquement, en cause une signalétique absente et un échangeur enchevêtré défiant l'imaginaire dont seul les italiens sont capables. Nous avons dû nous y prendre plusieurs fois pour trouver le bon itinéraire.

Traversée du détroit avec le ferry après avoir retrouvé le billet du retour !!!

Nous sommes en Calabre. On trouve un bivouac à Anna, à l'abri des eucalyptus et face à la plage, où l'on va se baigner.

 

Dimanche 20 septembre – Anna

 

Comme nous sommes bien ici, nous ne bougerons pas. Nous profitons des douches du centre nautique voisin, désaffecté.

Au passage, la « réparation » effectuée à Randazzo n'a rien donné, le problème subsiste et nous devons « économiser » l'électricité.

 

Lundi 21 septembre – Anna – Ferruzzano (Calabre) = 42 km

 

La route du littoral calabrais est agréable et nous mène rapidement à Ferruzzano.

L'aire aménagée par la commune est idéale, chaque CC dispose d'un emplacement et on trouve de l'eau de loin en loin et même de quoi vidanger. L'immense plage est de l'autre côté de la rue. Merci Ferruzzano !!!

 

Mardi 22 septembre – Ferruzzano – Bovalino (Calabre) = 18 km

 

Un petit déplacement pour trouver un autre coin de la Calabre.

A Bovalino,  nous trouvons de l'ombre pour nous protéger du soleil toujours ardent en cette fin d'été. Aussi une plage déserte où l'on se promène. Il y a également une douche pour s'asperger au sortir de la baignade dans cette mer encore chaude.

 

Mercredi 23 septembre – Bovalino – Ciro Marina (Calabre) = 207 km

 

Nous poursuivons sur le littoral calabrais. Arrêt approvisionnement à Catanzaro, puis à midi nous prenons une petite route sur la droite à la recherche d'un endroit pour déjeuner. Finalement nous nous arrêtons sur un espace où sont garées des voitures.

Une grande pancarte indique une huilerie et lorsqu'une nouvelle voiture vient se garer, Dany demande où se trouve cette huilerie. L'individu est marocain et justement son épouse travaille dans cette entreprise, il propose à Dany de l'emmener.

Voilà comment on peut trouver de l'huile d'olive artisanale !!!

Nous arrivons en fin d'après midi au phare de Ciro Marina. C'est un lieu perdu au milieu d'une forêt de pin. Les restaurants sont fermés et seuls quelques pêcheurs circulent sur la piste.

 

Jeudi 24 septembre – Ciro Marina – Matera (Basilicate) = 206 km

 

Comme d'habitude en Italie des voitures viennent tard le soir faire un tour puis repartent. Mais nous ne sommes pas inquiets et le phare projette régulièrement son faisceau sur la nature environnante.

Ce matin, nous quittons la Calabre, pour Matera, ville troglodyte et ses Sassis ( maisons superposées, taillées dans la roche, unies entre elles par des ruelles et de grands escaliers).

Ce midi, nous nous y installons sur une aire privée très bien équipée.

A 16h un minibus nous emmène à Matera pour visiter le site des sassi et les églises troglodytes. Nous parcourons à pied les nombreuses traboules qui sillonnent le site de haut en bas , montant et descendant.

La visite terminée, nous nous attablons à la terrasse d'un petit resto et dînons en attendant le minibus qui nous ramènera aux CC.

 

Vendredi 25 septembre – Matera – Alberobello (Pouilles) = 70 km

 

Vraiment cette aire est à retenir car pour 19 € nous avons bénéficié de tout le confort (eau, électricité, vidange) et en plus le minibus pour se rendre à Matera où il est pratiquement impossible de stationner.

Nous la quittons en fin de matinée et allons à Alberobello sur le bivouac indiqué par " Park4night".  A 19h la police débarque et nous donne 5 mn pour bouger sinon nous serons verbalisés.

Nous nous rabattons sur le camping en ville (15 €/12h). Dans la soirée il fait un gros orage.

 

Samedi 26 septembre – Alberobello – Monopoli (Pouilles) = 25 km

 

Nous allons stationner dans une rue sans panneau d'interdiction après avoir recherché pendant de longs moments (via Domenico Aversa)

Nous ne sommes pas très loin des trulli ( petites maisons chaulées aux toits coniques) et nous pouvons parcourir les ruelles principales alors que la pluie menace et que la température a beaucoup diminué.

Au revoir Alberobello, nous partons pour Monopoli où nous sommes accueillis par un immense espace qui surplombe la mer. Le vent est fort et la Méditerranée agitée.

 

Dimanche 27 septembre – Monopoli – Barletta (Pouilles) = 105 km

 

Le beau temps est revenu mais il fait frais.

Stop à midi à Molfetta pour faire le plein d'eau à la fontaine devant l'église et déjeuner à l'abri des tamaris.

Nous prenons l'autoroute jusqu'au bivouac de Barletta. La pluie s'invite dans la soirée.

 

Lundi 28 septembre – Barletta – Vasto (Abruzzes) = 194 km

 

Nuit calme malgré le stationnement en bordure de route. La pluie a cessé et la température a chuté d'une dizaine de degrés.

Nous reprenons la route. C'est fastidieux car il y a de nombreuses limitations de vitesse et les usagers sont imprévisibles.

 

Mardi 29 septembre – Vasto –   Porto San Giorgio (Marches) = 173 km

 

Route toujours aussi pénible jusqu'à Fermo. Nous apercevons les sommets des Apennins enneigés.

Arrivée vers 16h au bivouac,tout près de la plage. Il y a déjà 2 fourgons autrichiens.

 

 

Mercredi 30 septembre –  Porto San Giorgio (Fermo)  – Macerata (Marches) = 48 km

 

C'est une 4 voies qui nous mène à proximité de Macerata, juchée sur un promontoire.

L'aire CC de Macerata est très bien équipée. Il y a déjà 3 CC italiens.

Pour rejoindre la ville un ascenseur est à notre disposition. Nous parcourons les ruelles et profitons des efforts de la commune pour attirer les touristes.

 

Jeudi 1er octobre – Macerata – Assise (Ombrie) Foiano della Chiana (Toscane) = 177 km

 

Comme nous passons à proximité nous faisons halte à Assise.

Le parking des CC est assez loin de la Basilique St François et surtout il faut monter par une route très pentue. Nous franchissons la porte et rentrons dans les ruelles qui conduisent à la basilique. Quand on entre on se trouve tout de suite dans une grande cour ceinturée de cloîtres. Puis on pénètre dans l'église basse. Delà on accède par un escalier dans la crypte dont on fait le tour. Après on sort sur un très large balcon avant de remonter dans l'église supérieure. On peut alors sortir sur une vaste esplanade et redescendre par un escalier extérieur dans la cour par laquelle nous sommes arrivés (ce n'est pas facile de suivre, le mieux c'est de le faire soi-même!!!)

Cette visite mérite bien le détour que nous avons effectué.

Comme le parking des CC ne permet pas de passer la nuit nous repartons jusqu'à Foiano della Chiana.

 

Vendredi 2 octobre – Foiano della Chiana – La Trinité = 511 km

 

Journée autoroute. A partir de Gènes la pluie fait son apparition, accompagnée de fortes rafales de vent.

Nous franchissons la frontière et la pluie s'intensifie. En quittant l'autoroute pour monter à la Trinité nous sommes dans une purée de pois et la radio annonce des crues importantes dans le secteur notamment de la Royat.

Durant la première partie de la nuit,  nous essuyons des trombes d'eau. Heureusement le parking où nous bivouaquons  n'est pas submergé.

 

Samedi 3 octobre – La Trinité – Vestric et Cadiac = 318 km

 

Au petit matin le ciel se dégage et le soleil brille.

Nous apprenons que ces intempéries ont causé plusieurs morts et disparus et ont fait de nombreux dégâts.

Nous rejoignons l'autoroute et filons sur notre dernier bivouac en commun proche de Nîmes.

 

Dimanche 4 octobre - Vestric et Cadiac – Nîmes

 

A 9h nous quittons nos amis et rejoignons Nîmes, pour partager un peu de temps avec nos enfants et petits enfants, avant de remonter sur Clermont-Ferrand.

 

 

 

 

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Quelle chance d'avoir pu insérer un voyage, entre deux épisodes de confinement. Nous avions un réel besoin de dépaysement pour nous changer les idées.

La Sicile est toujours autant surprenante, surtout avec l'Etna en éruption. La Calabre, la région la plus au sud,  est une bonne découverte, notamment avec ses plages de sable immenses . Les Pouilles ne manquent pas de ressources archéologiques.

Toute l'Italie du sud est agréable pour la diversité de ses paysages, et  son climat en cette fin d'été.

Nous revenons détendus et sereins pour affronter l'hiver qui arrive, ,et sans doute plus à même,  pour attendre les prochaines vicissitudes,  que ce satané  coronavirus nous occasionnera.